Telegram partage désormais vos données avec les forces de l’ordre : ce qu’il faut savoir
A partir de maintenant, Telegram travaillera en étroite collaboration avec les autorités policières en partageant les numéros de téléphone et les adresses IP des utilisateurs dans le cadre d’une enquête légale liée à une violation des règles d’utilisation du service. Voici les détails.
La coopération de Telegram avec les forces de l’ordre
Le 24 août 2024, le PDG de Telegram, Pavel Durov, a été arrêté à Paris pour son refus de coopérer avec les forces de police et judiciaires. Après une période de garde à vue, il a été libéré sous contrôle judiciaire le 28 août dernier, avec interdiction de quitter la France.
Récemment, la politique de confidentialité de Telegram a été mise à jour pour inclure une coopération renforcée avec les autorités judiciaires. Désormais, le service répondra aux demandes d’informations dans le cadre d’enquêtes criminelles sous réserve d’une décision de justice confirmant les soupçons pesant sur un utilisateur.
Telegram assure qu’il ne partagera les données personnelles qu’après avoir reçu une ordonnance judiciaire valide révélant une activité criminelle en lien avec les conditions d’utilisation du service. De plus, la plateforme prévoit de publier un rapport de transparence trimestriel sur la quantité d’informations partagées, accessible via le lien https://t.me/transparency.
Amélioration de la fonction de recherche
Telegram a également travaillé sur l’amélioration de sa fonction de recherche pour limiter l’accès à du contenu illégal. Une équipe de modérateurs utilisant l’IA a rendu la fonction de recherche plus sûre en supprimant les résultats indésirables. Cette mesure vise à dissuader les criminels d’utiliser la plateforme.
En résumé, Telegram s’engage à coopérer avec les forces de l’ordre dans le respect de la loi tout en améliorant sa fonction de recherche pour un environnement en ligne plus sécurisé.
Source : www.it-connect.fr