Senua’s Saga: Hellblade II – Superbe suite haletante avec des évolutions surprenantes
Le jeu Hellblade: Senua’s Sacrifice n’avait pas besoin d’une suite. Il avait une histoire claire à raconter, et il l’a bien fait avec une exécution artistique et subtile de ses thèmes de santé mentale et une conclusion solide. Cependant, Senua’s Saga: Hellblade II se crée un cas solide en utilisant la croissance de la guerrière éponyme pour l’aider non seulement elle-même mais, pour la première fois, les autres autour d’elle, la mettant en lumière d’une manière fascinante. Un gameplay affiné et une présentation époustouflante en font une suite plus satisfaisante.
Une évolution marquée de Senua
Depuis la conclusion du premier jeu, Senua est un peu plus âgée, un peu plus sage et a plus de confiance en elle. Bien que les voix induites par la psychose dans sa tête imprègnent toujours chacune de ses pensées (les écouteurs sont vivement recommandés en raison de l’audio 3D fantastique et efficace), elle les a largement acceptées et les a intégrées. Cette fois-ci, les voix interviennent moins directement dans le gameplay et sont largement utilisées comme une touche narrative efficace : des manifestations auditives de ses pensées et angoisses les plus intimes.
Un gameplay raffiné et une présentation époustouflante
Le voyage de Senua l’emmène dans un nouveau pays pour mettre fin aux esclavagistes qui ont ravagé sa terre natale. Alors que cette histoire évolue vers quelque chose de bien plus grand et fantastique, j’ai apprécié le nouvel accent mis sur la camaraderie. Melina Jurgens livre une autre performance phénoménale en tant que Senua, soutenue par un casting tout aussi impressionnant. Voir Senua interagir et voyager avec un petit groupe d’alliés attachants et intéressants et utiliser les leçons apprises de ses luttes pour les aider à surmonter leur propre obscurité est gratifiant.
Au final, malgré mes réserves initiales quant à la poursuite de l’histoire de Senua, je suis satisfait que Ninja Theory ait évité la tentation d’amplifier cette formule en quelque chose de beaucoup plus grand que nécessaire. Ce n’est pas le God of War de Xbox; c’est un meilleur Hellblade. Le premier jeu est un exemple célèbre de ne pas avoir besoin d’être amusant au sens traditionnel pour être captivant. Cette suite saupoudre des sensations plus largement attrayantes tout en conservant le récit réfléchi et l’art dont peu de jeux triple-A disposent.
Source : www.gameinformer.com