OpenAI : L’entreprise revient sur une décision controversée.
OpenAI met fin aux accords de non-dénigrement pour les anciens employés
OpenAI a fait machine arrière sur une décision controversée qui consistait à contraindre les anciens employés à choisir entre signer un accord de non-dénigrement à durée illimitée, ou renoncer à leurs actions d’entreprise. L’entreprise a envoyé un mémo interne aux anciens employés, remettant en cause cette décision.
Le mémo, consulté par CNBC, a été adressé à chaque ancien employé et partagé avec les employés actuels. Il informait que, lors du départ de la personne de OpenAI, il était possible qu’un accord de non-dénigrement ait été exigé pour conserver les actions d’entreprise. Cependant, OpenAI a confirmé que ces actions resteraient intactes, que les employés aient signé ou non cet accord.
Des changements importants chez OpenAI
OpenAI a également annoncé sa décision de retirer toute exigence de non-dénigrement ou de non-sollicitation pour les anciens employés. L’entreprise a souligné qu’elle ne retirera jamais les actions d’entreprise obtenues, même si les employés n’ont pas signé les documents de départ. De plus, OpenAI supprimera les clauses de non-dénigrement des formulaires de départ standard et libérera les anciens employés des obligations existantes, sauf si ces clauses étaient mutuelles.
Ces mesures interviennent après une récente controverse entourant OpenAI. La semaine dernière, l’entreprise avait dévoilé une variété de voix audio pour ChatGPT, avant de retirer l’une d’entre elles, nommée “Sky”, suite à des similitudes avec la voix de l’actrice Scarlett Johansson dans le film “Her”. Cette décision a suscité des interrogations sur le choix des voix et des risques liés à l’intelligence artificielle.
Par ailleurs, OpenAI a récemment démantelé son équipe dédiée aux risques à long terme de l’intelligence artificielle, un an seulement après sa création. Malgré ces changements, OpenAI affirme rester engagée dans la sensibilisation aux risques et aux opportunités de l’intelligence artificielle générale.
Source : www.cnbc.com