Un expert en informatique accusé de vol de technologie de semi-conducteurs: Huawei impliqué
Accusation de vol de technologie de semi-conducteurs : un ressortissant chinois inculpé en Corée du Sud
Les procureurs en Corée du Sud ont inculpé un ressortissant chinois travaillant à l’analyse des défauts chez SK hynix pour avoir volé de la technologie de semi-conducteurs. L’accusé aurait pris des milliers de pages d’informations sur la technologie des semi-conducteurs de première ligne pour le fabricant de puces chinois Huawei.
La femme non identifiée a été arrêtée à un aéroport sud-coréen en avril 2024, selon des responsables de la police provinciale de Gyeonggi Nambu. Elle est accusée de violation de la Loi sud-coréenne sur la prévention de la divulgation et la protection de la technologie industrielle. La loi impose des peines sévères à toute personne reconnue coupable de divulgation ou de vol d’informations technologiques en provenance de Corée du Sud.
Les procureurs affirment que la femme non identifiée a commencé à travailler pour SK hynix en 2013. Puis, de 2020 à 2022, elle a travaillé en tant que chef d’équipe dans une filiale chinoise de l’entreprise. Son rôle consistait à analyser les défauts de conception causant des défaillances de semi-conducteurs.
Lorsque le ressortissant chinois est retourné en Corée du Sud en 2022, elle aurait immédiatement pris un poste chez Huawei. Avant de quitter SK hynix, cependant, les procureurs affirment qu’elle a imprimé 3 000 pages de papier A4 avec des solutions aux problèmes de processus de semi-conducteurs de base. La police soupçonne que la femme a emporté les documents hors du pays dans des sacs pour les remettre à Huawei. Elle a nié les accusations. SK hynix n’autorise pas l’utilisation de dispositifs de stockage USB et surveille tous les travaux d’impression au sein de l’entreprise.
Lorsque SK hynix a appris la grande quantité de pages imprimées par la femme, l’entreprise a signalé l’anomalie à la police. À ce moment-là, le ressortissant chinois avait déjà quitté le pays. Lorsqu’elle est entrée à nouveau en Corée du Sud en 2024, la police l’a arrêtée à l’aéroport.
En vertu de la loi sud-coréenne, la femme risque jusqu’à 18 ans de prison en cas de condamnation. Les lignes directrices en matière de condamnation du pays sont plus sévères pour ceux reconnus coupables de contrebande de technologies clés désignées, qui incluent notamment les méthodes de fabrication de semi-conducteurs, hors du pays.
Augmentation des affaires criminelles liées au vol de technologie pour des entreprises chinoises
La Corée du Sud a enregistré une augmentation des affaires criminelles liées au vol de technologie au profit d’entreprises chinoises. En décembre 2023, deux anciens employés de Samsung ont été inculpés pour avoir volé la technologie DRAM pour le fabricant de puces chinois CXMT.
Source : www.tomshardware.com