Arm prévoit de demander un nouveau procès contre Qualcomm suite à un verdict mitigé.
Arm prévoit de demander un nouveau procès pour une partie de son litige en matière de licences contre Qualcomm après un verdict mitigé lors du procès original vendredi. Un jury a unanimement décidé en faveur de Qualcomm pour deux des trois chefs d’accusation, mais il n’a pas pu se mettre d’accord sur la question de savoir si Nuvia, acquis par Qualcomm, avait enfreint son propre accord avec Arm.
Arm cherche un nouveau procès
“Nous sommes déçus que le jury n’ait pas pu trouver un consensus sur l’ensemble des accusations”, indique un communiqué d’Arm. “Nous avons l’intention de demander un nouveau procès en raison de l’impasse du jury. Depuis le début, notre priorité absolue a été de protéger la propriété intellectuelle d’Arm et l’écosystème inégalé que nous avons construit avec nos partenaires précieux depuis plus de 30 ans. Comme toujours, nous nous engageons à favoriser l’innovation dans notre marché en constante évolution et à servir nos partenaires tout en faisant avancer l’avenir de l’informatique.”
Le litige entre Qualcomm et Arm
Qualcomm a remporté sa bataille juridique contre Arm concernant des allégations selon lesquelles il aurait violé des accords de licence liés à ses processeurs Snapdragon X dotés de cœurs Oryon initialement développés par Nuvia pour les processeurs de centres de données en vertu d’un accord de licence différent d’Arm.
L’IP développeur n’était pas satisfait que la technologie de Nuvia soit utilisée pour des appareils clients. De plus, Arm a affirmé que les termes de licence de Nuvia n’avaient pas été transférés automatiquement lors de l’acquisition par Qualcomm en 2021 et a exigé que les termes soient renégociés.
La position de Qualcomm et d’Arm
Qualcomm a soutenu que sa licence existante de l’architecture de jeu d’instructions Arm couvrait la technologie développée par ses filiales, y compris Nuvia. Arm a ensuite exigé que les conceptions de Nuvia soient abandonnées, ce que Qualcomm n’a pas fait, et a lancé ses processeurs Snapdragon X pour PC clients.
Gérard Williams III, le principal développeur des cœurs Oryon et ancien ingénieur d’Apple, a témoigné que la conception contenait moins de 1% de technologie Arm. Cela a soutenu la position de Qualcomm selon laquelle les processeurs Snapdragon X respectaient ses accords de licence, permettant le développement et la vente continue des puces.
Alors que le jury a innocenté Qualcomm de tout acte répréhensible, il n’a pas pu se mettre d’accord sur le fait de savoir si Nuvia avait enfreint ses propres termes de licence avec Arm. Si Arm ramène cette affaire devant les tribunaux, il ne pourra rejuger ce chef d’accusation, les deux autres ayant déjà été décidés.
Source : www.tomshardware.com