Cyberattaque contre OpenAI: des liens avec la Chine ?
OpenAI a déclaré qu’un groupe avec des liens apparents avec la Chine avait tenté de mener une attaque de phishing contre ses employés, relançant les préoccupations selon lesquelles des acteurs malveillants à Beijing souhaitent voler des informations sensibles à partir des principales entreprises américaines en intelligence artificielle. La startup en IA a déclaré mercredi qu’un groupe suspecté d’être basé en Chine, appelé SweetSpecter, s’était fait passer pour un utilisateur du chatbot ChatGPT d’OpenAI plus tôt cette année et avait envoyé des emails de support client au personnel. Les emails contenaient des pièces jointes malveillantes qui, une fois ouvertes, auraient permis à SweetSpecter de prendre des captures d’écran et d’exfiltrer des données, a indiqué OpenAI, mais la tentative a échoué.
Les risques de cybersécurité pour les entreprises d’IA :
“L’équipe de sécurité d’OpenAI a contacté les employés qui auraient été ciblés dans cette campagne de phishing par spear phishing et a constaté que les contrôles de sécurité existants ont empêché les emails d’atteindre leurs emails professionnels,” a déclaré OpenAI. Cette divulgation met en lumière les risques potentiels de cybersécurité pour les principales entreprises d’IA alors que les États-Unis et la Chine sont engagés dans une bataille de haut niveau pour la suprématie en matière d’intelligence artificielle. En mars, par exemple, un ancien ingénieur de Google a été inculpé pour avoir volé des secrets commerciaux en matière d’IA pour une entreprise chinoise.
Le gouvernement chinois a a plusieurs reprises nié les allégations des États-Unis selon lesquelles des organisations du pays perpétraient des cyberattaques, accusant des parties extérieures d’organiser des campagnes de diffamation. OpenAI a révélé la tentative d’attaque de phishing dans le cadre de son dernier rapport sur les menaces, détaillant ses efforts pour lutter contre les opérations d’influence à travers le monde. Dans le rapport, OpenAI a indiqué qu’il avait supprimé des comptes de groupes ayant des liens avec l’Iran et la Chine qui utilisaient l’IA pour l’assistance en codage, la recherche et d’autres tâches.
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Source : www.gadgets360.com