La consommation d’énergie de l’IA : une menace pour l’environnement

Impact de l’intelligence artificielle sur l’environnement

Une étude menée par le chercheur Jesse Dodge a révélé l’impact énergétique considérable des chatbots basés sur l’IA. Selon ses estimations, une seule requête à ChatGPT consomme autant d’électricité qu’une ampoule pendant 20 minutes. L’utilisation généralisée de tels systèmes entraîne donc une consommation massive d’électricité.

Les entreprises de technologie investissant dans l’IA, telles qu’OpenAI, peinent à révéler leurs émissions de CO2. Cependant, Google a récemment publié un rapport de durabilité indiquant une augmentation de 48% de ses émissions de gaz à effet de serre, principalement dues à sa consommation énergétique des centres de données.

Efforts de réduction des émissions

Google vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030, même s’il a abandonné sa neutralité opérationnelle en 2023. Toutefois, la complexité croissante des systèmes d’IA nécessite toujours plus d’énergie et génère des émissions de CO2 substantielles.

Microsoft s’est engagé à être à émissions négatives d’ici 2030, mais sa croissance en matière d’IA a entraîné une augmentation de ses émissions. La dépendance accrue aux datacenters pour l’IA impose de nouveaux défis en matière de durabilité aux acteurs du secteur.

Consommation énergétique exponentielle de l’IA

Les datacenters alimentant l’intelligence artificielle exigent une quantité massive d’électricité. La demande croissante d’électricité dans des régions comme la Virginie du Nord retarde même la désactivation de centrales au charbon.

À mesure que la technologie de l’IA se développe, ces datacenters deviennent essentiels, même si leur impact environnemental est significatif. La perception du risque réside non pas dans un scénario de science-fiction, mais dans l’impact tangible de l’IA sur le changement climatique.

Source : www.npr.org