La Digital Competition Bill en Inde pour contrer les pratiques anti-concurrentielles des géants tech
Nouveau projet de loi en Inde pour contrôler les géants de la tech
Le projet de loi de concurrence numérique en Inde
Un projet de loi inspiré de l’Acte des marketeurs numériques de l’Union européenne a été proposé en Inde pour empêcher les géants de la tech tels que Google, Microsoft, Apple et autres de dominer le marché à travers des pratiques anticoncurrentielles.
Objectifs du projet de loi
Le projet vise à empêcher les géants comme Google de prendre des mesures anticoncurrentielles qui pourraient conduire à une domination monopolistique sur le marché.
Le projet promet également d’imposer des “pénalités lourdes” pour les violations de la loi, pouvant s’élever à des milliards de dollars, soit une part significative du chiffre d’affaires de la société.
Comparaison avec l’Acte des marketeurs numériques de l’UE
Le projet de loi est similaire à l’Acte des marketeurs numériques de l’UE, qui est entré en vigueur l’année dernière et oblige les géants de la tech comme Google et Apple à ouvrir leurs services à leurs concurrents.
Le Ministère indien de l’Électronique et de la Technologie de l’Information tiendra une réunion le 18 juin avec les géants de la tech pour aborder les “préoccupations sérieuses” et prendre en compte les intérêts de toutes les parties concernées.
Opposition des entreprises de tech
Tout comme avec l’Acte des marketeurs numériques de l’UE, les géants de la tech pourraient être confrontés à une charge de conformité importante dans une autre région. Le projet de loi a déjà rencontré de la résistance de la part des entreprises de tech et des organismes de l’industrie financés par elles.
En conséquence, les géants de la tech cherchent des changements pour renforcer la législation actuelle sur la concurrence plutôt que d’adopter le nouveau projet de loi proposé. Par exemple, un cadre de l’industrie a déclaré à The Indian Express qu’en raison des exigences strictes de l’Acte des marketeurs numériques de l’UE, il y a eu une augmentation de 4 000 % du temps nécessaire pour trouver des informations via Google.
Si le projet de loi est adopté, Apple devra permettre aux utilisateurs d’iPhone de télécharger des applications à partir de sources tierces en plus de son App Store. Google donne également la priorité à sa propre boutique d’applications pour les téléchargements, invoquant des risques de sécurité du chargement latéral, même si Android le permet.
Source : www.androidheadlines.com