Le boom de l’IA : opportunités et préoccupations à l’horizon
Le développement des systèmes informatiques démontrant la logique, le raisonnement et la compréhension des entrées verbales, écrites et visuelles existe depuis des décennies. Mais ces dernières années, le développement s’est accéléré avec le travail sur ce que l’on appelle l’IA générative par des entreprises telles que OpenAI, Google et Microsoft.
L’essor de l’IA générative
Lorsqu’OpenAI a annoncé le lancement de son chatbot IA génératif ChatGPT en 2022, le système a rapidement dépassé les 100 millions d’utilisateurs, lui conférant le taux d’adoption le plus rapide de l’histoire des logiciels informatiques. Avec la montée en puissance de l’IA, de nombreuses personnes reconnaissent les possibilités de la technologie pour faciliter la prise de décisions, accélérer la collecte d’informations, réduire les erreurs humaines dans les tâches répétitives et permettre une disponibilité 24h/24, 7j/7 pour diverses tâches.
Les enjeux éthiques
Cependant, des préoccupations éthiques croissantes sont soulevées. Les entreprises privées sont à l’origine d’une grande partie du développement de l’IA, et pour des raisons de compétitivité, elles sont peu transparentes sur les algorithmes utilisés dans le développement de ces outils. Les systèmes prennent des décisions en fonction des données qui leur sont fournies, mais l’origine de ces données n’est pas nécessairement partagée avec le public.
Les utilisateurs ne savent pas toujours s’ils utilisent des produits basés sur l’IA, ni si leurs informations personnelles sont utilisées pour former des outils d’IA. Certains craignent que les données puissent être biaisées et entraîner de la discrimination, de la désinformation et, dans le cas de logiciels basés sur l’IA dans les automobiles et autres machines, des accidents et des décès.
La réglementation de l’IA aux États-Unis
Le gouvernement fédéral s’apprête à établir des pouvoirs réglementaires pour superviser le développement de l’IA aux États-Unis afin de répondre à ces préoccupations. Le comité consultatif national sur l’IA recommande aux entreprises et aux agences gouvernementales de créer des postes de chef de l’IA responsable, dont les occupants seraient encouragés à faire respecter une prétendue Charte des Droits de l’IA. Le comité, établi par une loi de 2020, a également recommandé d’intégrer des responsables axés sur l’IA dans chaque agence gouvernementale.
En attendant, une organisation indépendante appelée AIAAIC s’est engagée à rendre les questions liées à l’IA plus transparentes. Magnifi, une plateforme d’investissement en IA, a analysé les plaintes éthiques recueillies par l’AIAAIC concernant l’intelligence artificielle depuis 2012 pour voir comment les préoccupations concernant l’IA ont évolué au cours de la dernière décennie. Les plaintes proviennent de rapports médiatiques et de soumissions examinées par l’AIAAIC.
Source : dailyprogress.com