31 janvier 2025

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Le scandale de la Bugatti de Mme Zelensky : comment une fake news a enflammé le web

Mme Zelensky au volant d'une Bugatti achetée par les US, une des nombreuses fakes news générées par les IA russes en top position des recherches Google
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Nous allons vous parler aujourd’hui de l’affaire de la Bugatti de Mme Zelensky qui a suscité beaucoup de controverses. Un article paru sur un site peu connu nommé Vérité Cachée a déclenché une vague de rumeurs. L’accusation était que l’épouse du président ukrainien avait acquis une Bugatti Tourbillon à 4,8 millions de dollars lors d’un séjour à Paris.

Des fake news qui se propagent rapidement

Comme souvent avec ce type de désinformation, la nouvelle s’est répandue rapidement sur Internet. Plusieurs médias russes ont relayé l’information en citant Vérité Cachée comme source fiable. De nombreux comptes Telegram pro-Kremlin ont également partagé la rumeur avec leurs nombreux abonnés. Sur X.com, des profils influents pro-russes et pro-Trump ont contribué à amplifier l’histoire. Un certain Jackson Hinkle, comptant 2,6 millions d’abonnés, a même accusé les contribuables américains d’avoir financé cet achat de luxe. Même le démenti de Bugatti, posté sur son compte Instagram officiel, n’a pas suffi à stopper la diffusion de cette fausse information.

Une propagation internationale

En très peu de temps, des sites anglophones ont relayé cette histoire sensationnelle en s’appuyant sur ces publications virales. Même MSN, le portail d’actualités de Microsoft, a publié un article reprenant ces « rumeurs » douteuses. En l’espace d’une journée, une simple recherche « Zelensky Bugatti » sur Google renvoyait vers ces articles trompeurs en tête des résultats de recherche.

Un jeu d’influence sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche

Il a suffi d’une campagne de désinformation bien orchestrée pour manipuler les algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux. En misant sur l’engagement et la viralité, ces acteurs ont amplifié une fake news en sacrifiant la véracité des faits. Malheureusement, ce constat n’est pas nouveau. Déjà en 2018, une étude avait révélé que les fake news se propagaient six fois plus rapidement que les informations vérifiées.

Source : www.clubic.com