Les chatbots d’Amazon, Microsoft et Google ne répondent pas à une question cruciale
Les assistantes vocales et les chatbots ont récemment été sous les projecteurs suite à des réponses erronées concernant les élections américaines et étrangères. Alors que certains comme Amazon Alexa ont du mal à répondre avec précision, d’autres comme Google et Microsoft ont choisi de ne pas répondre du tout, générant ainsi des inquiétudes quant à la confusion possible chez les électeurs.
Les problèmes de réponse
Dans des tests effectués par The Washington Post, Alexa d’Amazon n’a pas toujours donné la bonne réponse quand on lui demandait qui a remporté l’élection de 2020. D’autre part, les chatbots de Microsoft et de Google n’ont donné aucune réponse à la question. Ces erreurs surviennent alors que les entreprises technologiques investissent de plus en plus dans des technologies visant à fournir une réponse unique et définitive aux utilisateurs, ce qui soulève la question de la fiabilité de ces outils.
Certaines assistantes comme ChatGPT d’OpenAI et Siri d’Apple ont répondu de manière précise aux questions sur les élections américaines. Amazon a déclaré avoir corrigé le problème d’inexactitude d’Alexa en octobre dernier, mais des réponses étranges sont apparues lors de tests récents du Post.
La réaction des entreprises
Amazon, Microsoft et Google ont choisi des approches différentes pour traiter les questions relatives aux élections. Alors qu’Amazon essaye de maintenir la confiance de ses clients en bloquant les contenus inexactes, Microsoft et Google ont décidé de rediriger les utilisateurs vers leurs moteurs de recherche pour obtenir les informations recherchées. En Europe également, les chatbots évitent de répondre à des questions basiques sur les élections parlementaires.
Ces restrictions interviennent suite à des études révélant que des chatbots diffusaient des informations incorrectes sur les élections en Europe, en violation des nouvelles lois sur les réseaux sociaux.
Les enjeux pour les entreprises
Alors que les entreprises technologiques doivent être prudentes quant à la diffusion d’informations inexactes, elles continuent de développer des assistants alimentés par l’IA. En effet, Apple a récemment annoncé un partenariat avec OpenAI pour améliorer Siri. De son côté, Amazon est sur le point de lancer une nouvelle version de son assistant vocal intelligent en tant que service d’abonnement en septembre.
Il reste à voir comment ces entreprises vont gérer les requêtes politiques à l’avenir, et comment elles vont concilier les exigences de fiabilité et d’informations claires avec les capacités de leurs intelligences artificielles.
Source : www.washingtonpost.com
