Les enjeux de l’IA en Californie : régulation nécessaire pour l’innovation
La Californie propose une loi sur l’intelligence artificielle : quels enjeux ?
Une proposition de loi sur l’intelligence artificielle (IA) a été introduite par le sénateur Scott Wiener en Californie. Selon lui, les menaces potentielles posées par l’IA ne sont pas des risques de science-fiction inventés. En l’absence de réglementation nationale, la Californie a la responsabilité en tant que bastion de l’innovation de prendre la tête des questions de sécurité.
OpenAI a exprimé son opposition à la loi dans une lettre adressée au bureau de Wiener la semaine dernière, tout en appréciant son intention. La société a souligné que des politiques en matière d’IA dictées au niveau fédéral, au lieu d’un patchwork de lois étatiques, favoriseront l’innovation et positionneront les États-Unis pour diriger le développement de normes mondiales.
Anthropic, qui avait précédemment indiqué qu’il pourrait soutenir la loi si les amendements proposés étaient apportés, a envoyé une lettre la semaine dernière au bureau du gouverneur Gavin Newsom indiquant que dans la version révisée, les “avantages l’emportent probablement sur les coûts” de la législation. Cependant, la société a mentionné qu’elle n’était pas certaine de cela et qu’il subsistait certains aspects de la loi qui lui semblaient préoccupants ou ambigus, sans pour autant donner son entière approbation.
La proposition de loi est devenue un point de friction dans la politique locale, avec des candidats à la mairie exprimant leur avis sur le fait qu’elle pourrait entraver l’économie de San Francisco en limitant une industrie naissante.
Le fait que Musk se désolidarise d’OpenAI sur ce qui constitue la sécurité en matière d’IA n’est pas surprenant – il a poursuivi en justice la société, l’accusant d’avoir trahi sa mission d’aider l’humanité au profit des profits. Cependant, cela mérite d’être souligné étant donné qu’il a critiqué d’autres lois en Californie, au point de déclarer que sa société X déménagerait son siège social à Austin, au Texas, après que le gouverneur ait signé une loi interdisant aux districts scolaires d’obliger les enseignants à informer les parents si leur enfant souhaite utiliser des pronoms différents à l’école.
Source : sfstandard.com