OpenAI vs Scarlett Johansson : Une mauvaise décision aux conséquences désastreuses
La polémique OpenAI avec Scarlett Johansson : une question de propriété intellectuelle
Les récentes tensions entre OpenAI et Scarlett Johansson ne sont pas uniquement une catastrophe en termes de relations publiques. Elles révèlent aussi une attitude inquiétante vis-à-vis de la propriété intellectuelle des individus, voire de leur voix. Surtout, cela démontre un manque évident de jugement au sein de l’entreprise.
Le cas de la voix de “Sky” pour ChatGPT
Imaginons un instant que Scarlett Johansson avait accepté de prêter sa voix au personnage “Sky” pour ChatGPT, plutôt que de recruter une autre personne pour ce rôle. Dans cette situation, la voix aurait été non seulement vaguement inspirée du film “Her” – un clin d’œil pour les connaisseurs – mais littéralement une imitation exacte du film, avec Johansson dans le rôle principal.
Cependant, le refus de l’actrice a conduit OpenAI à engager une comédienne dont la voix rappelait immédiatement celle de Scarlett Johansson. Les répercussions de cette décision ont été assez importantes, obligeant l’entreprise à suspendre l’utilisation de cette voix.
Les conséquences de cette décision
Cette affaire a suscité maintes réactions, d’autant plus que le public s’interroge sur les implications de l’IA dans le domaine de la création et du remplacement des talents humains. La réputation d’OpenAI, et sa crédibilité, en ont été fortement affectées.
Les départs récents de plusieurs cadres d’OpenAI, ainsi que les événements internes turbulents qui ont secoué l’entreprise, soulèvent des doutes quant à la compétence et au discernement des équipes dirigeantes. Si l’IA est aussi puissante et révolutionnaire que ne le prétend OpenAI, doit-on réellement leur accorder notre confiance ?
Source : www.businessinsider.com