Un nouvel espoir sur le marché des processeurs : Loongson dévoile son 3B6600 CPU

Une nouvelle puce CPU, le 3B6600 de Loongson, a récemment été annoncée et devrait succéder au processeur 3A6000 sorti en avril 2024. Cette puce de bureau offre huit cœurs et intègre un GPU. Mais surtout, la société affirme que le Loongson 3B6600 est compétitif avec les puces Intel Core i5 et i7 des familles de processeurs Alder Lake et Raptor Lake. Bien que ces processeurs aient déjà quatre ans, ils marquent toujours une avancée par rapport au 3A6000 qui est comparé aux puces de 14 nm, en production de 2014 à début 2021.
Performances améliorées
Le CPU 3B6600 devrait conserver la fréquence de 2,5 GHz de la génération précédente 3A6000. Cependant, sa fréquence de turbo en single-core devrait augmenter de 20 %, atteignant jusqu’à 3 GHz. Loongson affirme même que ses performances en single-core seraient parmi les meilleures au monde, mais des tests de référence seraient nécessaires pour le confirmer. En plus de ses performances en single-core et en multi-core, la nouvelle puce prendra également en charge la mémoire DDR5, le PCIe 4.0 et la sortie HDMI 2.1.
Arrivée sur le marché
La société travaille sur ces puces depuis avril 2024 et nous nous attendons à les voir arriver sur le marché plus tard cette année. Cependant, elles restent toujours en retard par rapport aux puces de pointe produites par TSMC, AMD et Intel. Malgré cela, même les entreprises locales semblent réticentes à adopter ces processeurs nationaux, Loongson étant confronté à une concurrence difficile alors que la Chine bloque les puces occidentales des bureaux gouvernementaux et des serveurs.
Concurrence internationale
Malgré cela, les progrès réalisés par Loongson sont remarquables, surtout lorsque l’on considère que la société part de zéro et n’a pas les décennies d’expertise des entreprises américaines et taïwanaises. Les sanctions américaines poussent probablement les entreprises chinoises à développer des alternatives aux puces soumises à des contrôles d’exportation, et des stratégies d’innovation comme le “tock-tock-tick” sont mises en œuvre pour combler l’écart.
Recevez les meilleures actualités et critiques approfondies de Tom’s Hardware, directement dans votre boîte mail.
Source : www.tomshardware.com